5.00 m2 habitable

… J’irai au bout de mes rêves, là où la raison s’achève…

N’avez-vous jamais rêvé de posséder un véhicule mythique, qui vous rappelle vos souvenirs d’enfant. Et bien, je l’ai fait. Et j’en suis encore et toujours en admiration. Alors oui, je vous l’avoue ce ne fut pas si facile et oh combien couteux, mais quand on aime on ne compte pas.

5.00 m2 ,

C’est peu et en même temps largement suffisant. On s’y fait finalement. Ce projet de réalisation de La Datcha, remonte à de nombreuses d’années de réflexions et d’envies. Puis, le projet a vu le jour. Réalisé à 4 mains avec Catherine, fidèle compagne d’amour et d’aventures en tous genres. L’objectif était d’être minimaliste dans la taille afin de pouvoir se faufiler pratiquement de partout y compris en stationnement en ville. L’isolation devait être au top pour les escapades hivernales. Une fois le cahier des charges établi et les esquisses d’aménagement posées sur le papier, ce fut le tour des nombreuses modélisations en 3D pour la mise en fabrication de la cellule habitable. Le confort est sommaire mais tout y est; wc et douche, cuisine, chauffage , eau chaude. Un panneau solaire pour l’autonomie, une réserve largement suffisante d’eau et 300 litres de gasoil. Paré pour l’aventure. Et puis pour transporter la cellule il fallait un moteur robuste. Dans mon cas, ce fut sans hésitation un LandRover Defender 130. Par chance, un modèle d’occasion qui revenait d’un très long périple, n’attendait que des nouveaux propriétaires. De nombreuses modifications, améliorations et révisions furent nécessaire afin que le LandRover soit opérationnel.

Alors pourquoi, me diriez-vous, avoir choisi cette voie périlleuse en tous genres. Et bien la réponse est simple; l’envie irrésistible de rouler différemment. La lenteur m’oblige à vivre le moment présent, même si souvent je râle. Je râle aussi sur le côté tracteur du véhicule avec son inconfort au bout de 2h00 de route. L’aventure est parfois à ce prix et puis mes aventures sont mineures somme toute.

La Datcha est son nom, qui veut dire en Russe, petite maison, qui pouvait être obtenue après de durs labeurs et sur demande auprès des autorités. C’était le Saint Graal, la liberté de posséder un petit toit avec un bout de terrain pour un potager. Dans mon cas, vivant en appartement, cela me correspondait bien. La Datcha, mon évasion, ma soupape au stress.

Et quelle ne fut pas ma surprise de voir à quel point La Datcha suscitait autant de curiosité, d’envies, de demandes, de partage avec l’autre. Pur bonheur à chaque nouvelle rencontre.

La Datcha comme remède au stress, à l’obligation d’être toujours le premier.

La Datcha comme accepter d’être ce qui est et pas d’avantage.

Tenir son volant en bois, écouter le bruit du moteur qui couvre en grande partie la musique du Tango et rouler.

… Faire confiance en la vie …

Namaste